Quand la modernité peut engendrer des nuisances voire plus….
Cyberattaque
L’accès à toute une série de sites a été gravement perturbé vendredi 21 octobre 2016 aux Etats-Unis pour des millions d’utilisateurs à la suite d’une cyberattaque dirigée contre un prestataire de services. L’entreprise de cyber-sécurité Flashpoint avance que les coupables de l’attaque informatique majeure ayant paralysé les grands sites Web seraient de jeunes pirates amateurs.
Comment s’appelle ce type d’attaque ?
C’est une attaque par déni de service distribué (DDoS), qui consiste donc à rendre un serveur indisponible en le surchargeant de requêtes. Les pirates ont donc fait en sorte que des milliers de requêtes arrivent en même temps au même endroit faisant ainsi tomber les sites concernés.
Encore moins rassurant : pour saturer les serveurs, ces pirates ont aussi pris le contrôle d’objets connectés – moins protégés que les ordinateurs – comme des baby phones, des machines à café, des réfrigérateurs, des alarmes ou des montres.
Cette cyberattaque met ainsi en lumière les dangers posés par l’utilisation croissante des objets connectés, qui peuvent être utilisés à l’insu de leurs propriétaires pour bloquer l’accès à un site ou procéder à des atteintes de leur vie privée.
L’ampleur de cette attaque a paralysé les géants du Web et une part non négligeable de l’économie américaine, soulignant les faiblesses de la résilience d’Internet.
Patrick RICHARDET COLMAR
Piratage
Le standard téléphonique de la mairie de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, a été piraté et la facture est astronomique : 80 000 euros. Le prestataire en charge de la maintenance du standard a devra notamment s’expliquer sur la faiblesse du système de sécurité qui aurait dû empêcher ce type de piratage. Les faits révélés par France Bleu remontent au printemps dernier.